Ecosysteme
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On ne peut parler des animaux ou des plantes sans parler du lieu où ils vivent.

Ce lieu va déterminer leur mode de vie propre, il est appelé écosystème.

Un écosystème est la réunion d'un ensemble d'organismes qui peuple un milieu et d'un ensemble de facteurs comme la lumière, la t°, l'eau, le sol, etc... de celui-ci.

Les différents écosystèmes sont:

Forêts tempérées

Forêts tropicales

Milieux ouverts

Déserts chauds

Déserts froids

Montagnes

Eaux dormantes

Littoral océanique

Océans

Monde souterrain.

Ecosystèmes.


Les forêts tempérées.


Les forêts recouvrent près de 30% des terres émergées.


Chaque type de forêt possède une structure, une flore et une faune particulière qui dépend du climat, du sol, de l'altitude et de l'action humaine.


Les forêts tempérées de feuillus couvrent environ 7 millions de km2 dans l'hémisphère nord. On les retrouve dans la région où la température fluctue considérablement et où elles sont bien arrosées toute l'année.


Ces forêts sont constituées principalement de chênes et hêtres en Europe, d'érables, de chênes et de noyers en Amérique du Nord.


Hormis le fait d'avoir diminué la surface forestière, l'homme en a également modifié sa constitution.


Dans les forêts anciennes, les arbres de grande taille, plus âgés, contribuent à l’établissement d'un microclimat très stable et plus humide que dans les jeunes forêts. Ces conditions permettent à de nombreuses plantes et animaux de se développer là où ils ne résisteraient pas à des conditions de climat plus rude des jeunes forêts. De plus la taille des arbres multiplie l’espace vertical disponible.


Dans ces forêts anciennes l’on rencontre des arbres morts qui sont autant d’écosystèmes.


Les forêts américaines paraissent menacées mais les forêts européennes le sont plus encore par l’exploitation forestière. Les vieux arbres feuillus sont remplacés par des résineux à croissance rapide.


En Europe près de 1500 espèces de champignons et autant de coléoptères sont directement menacés par la destruction du milieu.


L’impact se fait également sentir chez les grands mammifères. Les forêts anciennes sont plutôt peuplées de cerfs et de sangliers alors que dans les jeunes forêts la prédominance est au chevreuil.


Que dire des insectes qui subissent une terrifiante hécatombe. Sur des milliers d’espèces qu’abritaient les forêts européennes, beaucoup semblent avoir définitivement disparues.

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Les forêts tropicales:


 Les  forêts tropicales humides représentent presque le tiers des forêts du monde et environ 7% de l’ensemble des continents, elles abritent plus de la moitié des espèces terrestres.


Chaque hectare de la forêt tropicale peut compter plus de 300 espèces d’arbres.


Les végétaux et les animaux se répartissent l’espace de manière verticale.


Lorsque l’on descend depuis le sommet, la température passe de 32°C à 27°C ; l’humidité relative de 30 à 80% et l’éclairement diminue d’un facteur 1000.


Entre la cime des arbres et le sol se développent des mondes superposés.


A 50 mètres de hauteur la strate supérieure est composée d’arbres géants dont les troncs sont renforcés à la base par des contreforts ou des racines aériennes.


A 15 ou 20 mètres les branches des plus petits arbres ombragés par les géants qui les empêchent de pousser forment une strate supplémentaire.


Enfin la structure herbacée principalement constituée de fougères colonise le sol, lequel avec ses 10 à 100 mètres d’épaisseur est le plus épais et le plus humide du monde.


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Les milieux ouverts:


Sur tous les continents existent de vastes étendues aux paysages monotones. Dans ces prairies, steppes, toundras ou savanes poussent généralement des herbacées, mets de choix pour les grands herbivores.


Les prairies et les steppes se développent dans les régions tempérées et froides sur 46 millions de km2, soit près du quart de la surface des continents.


Caractéristiques de ces régions : hivers secs et froids suivis d’étés chauds et humides.


Les steppes d’Asie hébergent de nombreux mammifères fouisseurs. En l’absence d’arbres dans ces régions les oiseaux nidifient au sol et sont souvent adaptés à la course.


Les toundras s’étendent plus au Nord. Le sol gelé 9 mois par an ne dégèle qu’en surface, le drainage étant totalement impossible se forment donc de vastes marécages où pullulent les moustiques. Dans ces régions on trouve surtout des arbrisseaux nains, des tourbières, mousses et lichens.


Dans les régions chaudes les savanes couvrent elles aussi des surfaces très étendues. Ici le climat est sec et chaud. Quelques rares arbres y poussent. Nous n’y trouvons principalement que des herbacées où évoluent les grands herbivores, chassés par des carnivores tel le lion, le léopard et le guépard.


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Les déserts chauds:


Quels que soient les déserts, ces lieux sont caractérisés par leur extrême aridité ; les déserts chauds comptent parmi les milieux les plus hostiles à la vie.


Pourtant de nombreuses espèces de plantes et d’animaux ont su s’adapter à la chaleur et au manque d’eau.


Pour survivre dans les déserts chauds, les plantes et les animaux présentent des adaptations physiologiques et morphologiques particulières.


Certaines plantes comme le cactus limitent les pertes d’eau grâce à leurs feuilles réduites transformées en épines et stockent de grandes quantités d’eau dans leur tige. D’autres ont un cycle de reproduction extrêmement court. Les graines sont capables de rester en dormance pendant plusieurs années de sécheresse et germer et fleurir en quelques heures après une averse.


Les gros animaux sont plutôt rares car il leur est difficile d’évacuer la chaleur.


Beaucoup d’animaux possèdent des organes de dissipation thermique tels que de grandes oreilles ou des pattes allongées qui les éloignent de la chaleur.


Pour se mouvoir sur un sol dont la température peut atteindre 60°C, les extrémités des membres des plus gros animaux sont protégés par des coussinets, poils ou sabots.


Chez les animaux adaptés à la chaleur, le rythme d’activité est bien souvent inverse. Ils s’activent la nuit et mettent bas l’hiver.


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Les déserts froids:


 D’immenses déserts glacés s’étendent aux pôles. Le sol est pauvre surtout représenté par des mousses et des lichens qui nourrissent quelques herbivores dont le lièvre arctique, le caribou ou encore le bœuf musqué.


Par contre la mer y est fort riche et y alimente de nombreux animaux marins. Le plancton végétal y abonde et nourrit de grandes populations de krill. Ces invertébrés sont à la base des chaînes alimentaires des régions polaires.


Si l’on ne retrouve ni reptile ni amphibien c’est que seuls les animaux capables de produire de la chaleur pour maintenir leur température corporelle à un niveau supérieur à la température ambiante parviennent à lutter contre le froid.


Il est à noter que sans cette faculté de maintenir une température corporelle aucune vie n’est possible à des températures voisinant les moins 20°C et allant même jusqu’à moins 90°C au cœur de l’Antarctique.


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Les montagnes:


En montagne la vie s’échelonne par étages, mais au fur et à mesure que l’on grimpe en altitude le nombre d’espèces se réduit.


Celles qui vivent à proximité des sommets sont très bien adaptées au froid et surtout au manque d’oxygène.


Dans les montagnes africaines, comme au mont Kenya par exemple, culminant à 5200 mètres, la flore et la faune se répartissent par étages.


De la savane jusqu’à l’étage afro alpin s’échelonnent des acacias, des arbres forestiers, bambous, lichens et mousses.


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Les eaux dormantes:


 Des flaques d’eau aux grands lacs, en passant par les marais et les lagunes, les plans d’eau dormante sont de toutes tailles.


Ils se rencontrent dispersés à la surface des continents, sous toutes les latitudes et à toutes les altitudes.


Le moindre fossé humide, le plus petit étang héberge une flore et une faune particulière sensible aux éléments externes.


Alimenter par les eaux courantes et les précipitations, les eaux dormantes se chargent de substances organiques et minérales (gaz carbonique, azote, oxygène, …) au contact de l’air et des sols.


L’évaporation concentre ces éléments et peut provoquer la formation de sels, en particulier de chlorure de sodium.


Les roches voisines également apportent des minéraux essentiels aux organismes.


Les variations de la composition chimique des milieux aquatiques continentaux influent donc sur leur stabilité. La lumière également y conditionne la vie des organismes.


De par toutes ces composantes l’équilibre qui s’est créé dans ces eaux entre la faune et la flore y est très fragile.


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Le littoral océanique:


L’océan est presque vide. La vie marine se concentre principalement sur le littoral, dans la zone côtière comprise entre la limite supérieure des grandes marées et la profondeur à laquelle l’eau est remuée par les vagues. La vie y est conditionnée par le balancement des marées, le degré de pénétration de la lumière dans l’eau et la nature des sols.


Les côtes rocheuses, sableuses ou vaseuses hébergent ainsi des organismes très différents.


Généralement les espèces se répartissent verticalement sur différents étages, selon leur résistance à la sécheresse et leurs exigences en matière d’ensoleillement.


Les côtes vaseuses, constituées de sédiments très fins est plutôt pauvre par sa biodiversité car la vase gêne la circulation de l’eau et de l’oxygène. Mais les espèces qui tolèrent ce milieu parviennent à former de larges populations.


Sous les tropiques, le littoral vaseux peu prendre l’aspect d’une véritable « forêt amphibie » : la mangrove. Les palétuviers aux immenses racines y abritent une faune très diverse.


Sous les récifs coralliens du littoral de continents tropicaux la biodiversité marine est encore plus riche.


Les biologistes ont identifié des dizaines de milliers d’espèces aux abords des récifs coralliens, et ce chiffre est certainement bien en dessous de la réalité.


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Les océans:


 Accrochés sur les rochers, posés sur les fonds, nageant en pleine eau, de la surface jusqu’aux abysses ; une multitude d’êtres vivants peuplent les océans. Le paysage, l’éclairement, la température et les courants marins conditionnent leur vie.


Les océans recouvrent 71% de la surface du globe. Cette gigantesque masse d’eau qui stabilise le climat mondial et régule les cycles chimiques, héberge une foule d’organismes jusqu’à plus de 11000 mètres de profondeur.


Les reliefs nettement plus marqués dans les océans que sur les continents s’organisent en 4 régions principales en fonction de la profondeur.


•   Le plateau continental de 0 à 200 mètres


•   Le talus continental qui descend en pente douce jusqu’à 2000 mètres


•   La plaine abyssale qui s’enfonce jusqu’à 6000 mètres


•   La zone hadale ou ultra-abyssale avec ses fosses profondes


Le phytoplancton, dépendant de la lumière, reste près de la surface. Aussi de nombreux organismes doivent remonter des profondeurs pour s’en nourrir. Chaque jour des crustacés parcourent plus de 600 mètres. Ils remontent la nuit pour se nourrir et descendent la journée. Eux-mêmes servent de repas à d’autres espèces.


De cette manière, des chaînes alimentaires s’établissent jusqu’à 6000 mètres. Mais au fur et à mesure que l’on s’approche des abysses, la quantité de nourriture disponible diminue. Les carnivores disparaissent. Au plus bas de la plaine abyssale la matière organique morte devient l’unique source de nourriture et les êtres vivants s’y font de plus en plus rares.


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Le monde souterrain:


Les rayons du soleil ne parviennent pas sous terre.


Dans les grottes il n’y a donc ni végétaux ni algues pour alimenter les animaux.


Pourtant une étrange faune peuple le monde souterrain dans une obscurité absolue.


Au fond des puits, les conditions sont extrêmement stables. Le degré d’humidité avoisine généralement 100% et la température est celle de la moyenne annuelle des températures de surface, avec des variations dépassant rarement plus de 0,1°C.


Pour vivre, les cavernicoles tirent leur énergie des matières organiques produites en surface et transportées sous terre par les cours d’eau ou les eaux d’infiltration. Les animaux qui arrivent accidentellement dans les grottes améliorent le menu.


Le métabolisme des cavernicoles est très ralenti et leur impose une croissance allongée et des mouvements lents, mais leur offre aussi une grande longévité et une exceptionnelle résistance au jeûn prolongé.


Les cavernicoles sont aveugles, pourtant au début de la croissance ils ont des yeux qui par la suite régressent et s’enfoncent sous la peau, laquelle en l’absence des rayons du soleil est dépigmentée.


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